Les conférences et Ateliers

En cette année du 160 e anniversaire de l’amitié franco-japonaise, la culture japonaise sera le fil conducteur des manifestations proposées par Arts et Montaut.

ATELIERS:

  • Ikebana

En partenariat avec la Médiathèque Chalosse-Tursan 

Le vendredi 10 août 2018 : 

Atelier d’initiation à destination des enfants

Médiathèque de Montaut

 

Le samedi 11 août 2018 :

Conférence et présentations florales

Salle de spectacles de Montaut

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Formé sur les termes ikeru : vivre, respirer, être vivant et hana : fleur, le mot Ikebana
désigne l’art traditionnel de la composition florale. Art qui obéit à des règles d’harmonie
définies.
C’est avec l’arrivée du Bouddhisme, vers le VIe siècle, que se développe une recherche
de plus en plus raffinée et harmonieuse dans l’art de l’offrande des fleurs. Le moine
Senmu, qui consacre sa vie à orner l’autel de Bouddha, considère l’arrangement floral
comme la voie vers la beauté et la perfection. Il est à l’origine de l’Ikebana.
Tout d’abord art sacré, l’Ikebana devient un mode d’expression dans les événements
de la vie sociale japonaise : mariage, majorité d’un garçon, départ d’un guerrier …
Cet art se démocratise, pénètre dans les maisons et trouve sa place dans une pièce
réservée aux études, à la calligraphie, à la cérémonie du thé et au recueillement.
Au fil des siècles et jusqu’à nos jours, de nombreuses écoles ont enseigné cet art qui a
su évoluer pour donner naissance à un art floral capable de se perpétuer dans le monde
moderne.

L’IKEBANA, UNE PHILOSOPHIE

La nature prise comme modèle, l’utilisation de végétaux comme éléments de
structuration graphique de l’espace, selon le but recherché, l’accent sera mis sur
l’aspect naturel, linéaire, plastique ou abstrait de la composition.
Un bouquet traditionnel comporte au moins trois lignes principales qui symbolisent
l’unité entre le ciel, l’homme et la terre. Cette disposition représentant l’univers, permet
de créer un volume, un bouquet en trois dimensions.
Deux autres caractéristiques majeures de l’Ikebana : l’asymétrie qui donne une
impression d’inachevé, de mouvement, donc de vie et la notion fondamentale de
« vide » : ne pas remplir totalement un espace, dire ou faire l’essentiel avec un
minimum de moyens afin de laisser la part au rêve et à l’imagination…
(Sources : Société Nationale d’Horticulture de France)

Marette Renaudin

Ces ateliers seront mis en œuvre grâce a la présence de Marette Renaudin qui a reçu en 2000 le titre de  » grand maître « de l’Ecole Senshin Ikenobo, au terme d’une formation assidue et régulière au Japon, sous la direction de Maître Horiushi Masayo, professeur de l’Ecole Senshin Ikenobo.

Depuis 2003, elle est la représentante officielle de la branche française de l’Ecole Senshin Ikenobo et fonde son école Senshin-Ikenobo à Toulouse.

Elle enseigne l’art de l’Ikebana contemporain, le moribana ainsi que les styles traditionnels, Seika et Rikka, qui sont un patrimoine précieux de l’Ikebana.

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  • Origami :

    En partenariat avec la Médiathèque Chalosse-Tursan 

    Ateliers d’initiation à l’origami

    Samedi 14 avril 2018 : Médiathèque de Saint Sever

    Samedi 21 avril 2018 : Médiathèque de Montaut

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L’origami (des mots japonais oru : plier et kami : papier) est l’art ancestral japonais du
pliage de papier. Le but de l’artiste est de créer une représentation d’un objet, d’une
fleur, d’un personnage ou d’un animal (toute autre représentation, même abstraite,
étantadmise).
On pense que l’art de plier le papier est apparu conjointement à la découverte de la
fabrication de ce matériau aux propriétés si particulières. C’est ainsi qu’il vit
vraisemblablement le jour en Chine, vers le IIe siècle avant notre ère.
La fabrication du papier connut un essor particulier au Japon à partir du VIIe siècle où
apparut une tradition de pliages à signification symbolique utilisés lors de cérémonies
(les pliages permettaient d’orner les tables) ou ayant valeur de porte-bonheur et associés
aux présents, tradition encore vivante aujourd’hui.
Si l’art du pliage a suivi le papier au fur et à mesure de sa diffusion dans le monde,
comme en témoigne l’existence de pliages de tradition ancienne dans plusieurs pays,
c’est au Japon qu’il connut le développement le plus important, tenant une place dans
la vie quotidienne. Ainsi de nos jours, l’art de plier le papier est désigné dans le monde
entier par le terme «origami».
L’art du pliage s’est toujours transmis par l’apprentissage direct et la démonstration,
mais depuis quelques décennies, un «solfège» a été fixé codifiant en quelques signes
une notation qui permet de transcrire les étapes de réalisation des pliages. Ce code
international permet la diffusion des modèles dans un langage universel.
Des créateurs toujours plus nombreux dans le monde entier ajoutent au fonds
traditionnel de nouveaux modèles, véritables créations, laissant libre cours à
l’imagination, l’intelligence des formes, l’astuce selon la sensibilité et le style de chacun.

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  • Le Manga :

Exposition-Conférence du 21 au 29 juillet En partenariat avec Manga Dax

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En japonais, le mot MANGA désigne les bandes dessinées en général. En occident, on
emploie ce terme pour désigner les bandes dessinées japonaises. Traduit littéralement
par IMAGE DERISOIRE, on pourrait aussi le traduire par « esquisse rapide » car « ga »
signifie « dessin », et « man » signifie « involontaire », « divertissant » ou « exagérer », «
déborder » (qui peut être interprété comme caricature), ainsi qu’« au fil de l’idée ».
On pourrait donc aussi bien le traduire par caricature ou grotesque, dans le sens de
Léonard de Vinci.
Les premières apparitions de la bande dessinée dans la vie des Japonais remontent
aux âges médiévaux. A cette époque, on racontait de longs récits et les scènes
pittoresques étaient peintes sur des rouleaux de papier. La rumeur veut que le premier
mangaka soit un moine … ou un amoureux, qui longtemps éloigné de sa bien-aimée,
lui écrivit une lettre d’amour illustrée par des images.
La réelle explosion des mangas au Japon se fait peu de temps après la Seconde
Guerre Mondiale. Sous l’occupation américaine, les mangakas d’après-guerre subissent
l’énorme influence des comic strips et de la culture américaine en général. La défaite
a ruiné le pays, et la population recherche une distraction bon marché. Le succès
du manga est la conséquence de cette situation et de l’attente du peuple japonais.

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